Auteurs
Zingenfus GC ; Yin J; Giang GM; Fogarty WT
Adresse
Concentra Health Services, Inc., Addison, Texas 75001, USA
Source
J Occup Environ Med, 42 (1): 35-9 2000 Jan
Résumé
Modalités de l’étude :
Sujets : Trois cents patients consultant leur omnipraticien pour lombalgie aiguë. But de l’étude : Étudier la relation entre des comportements d’évitement et d’autres variables dans les prévisions de chronicité. Suivi : De deux à douze mois.
Objectif :
On voulait examiner l’hypothèse selon laquelle des troubles psychologiques, en particulier un comportement d’évitement, se manifestent dès le début de la crise de lombalgie chez des sujets vulnérables.
Historique des données :
Le syndrome des lombalgies est un problème presque universel; néanmoins, quelque 5 % seulement des personnes affectées consultent un médecin. La plupart d’entre elles répondent à un traitement conservateur. Par ailleurs, environ 10 % des personnes qui présentent une lombalgie aiguë deviendront des malades chroniques.
Méthodes :
Pendant la semaine de présentation de la recherche, on a recueilli les données psychosociales et physiologiques (y compris les mesures d’évitement) chez 300 patients souffrant de lombalgie aiguë. Deux mois plus tard, on a repris la procédure pour tenter de prévoir la situation douze mois après la crise.
Résultats :
Les analyses des données ont démontré que les sujets qui n’avaient pas récupéré après deux mois étaient les mêmes qui éprouveraient des douleurs lombaires chroniques (7.3 %). Parmi les diverses analyses de régression, les variables d’évitement se sont avérées les plus efficaces pour prévoir l’évolution de la maladie. À la suite de multiples analyses fonctionnelles distinctes, les résultats de l’étude ont démontré que, dans les cas de lombalgies, on peut évaluer la situation future en regard des seules variables d’évitement dans 66 % des cas, et à partir d’autres variables chez 88 % des patients.
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